« Le film est très beau, mais j'ai passé un moment difficile avec le personnage de Mme Vermeer. L'action se déroule au XVIIe siècle à Delft, aux Pays-Bas, et le récit fictif évoque l'artiste, la fille de la … », « […] elle regarde par-dessus son épaule, mais son visage est presque de face. Pour l'historienne de l'art Ann Sutherland Harris, spécialiste de l'art baroque et moderne, la fascination que La Jeune Fille à la perle exerce de façon durable sur le public pourrait tenir à une signification allégorique profonde de l'œuvre, qui en entretiendrait l'aura et le mystère[142]. L'Astronome, dit aussi L'Astrologue, 1668, musée du Louvre, Paris. ». Pour le bleu, Vermeer procède par le dépôt de deux aplats correspondant à la zone éclairée et à l'ombre du turban ; ces deux zones comportent des nuances internes destinées à marquer les plis du tissu[104]. L'ensemble de cette dernière exposition itinérante est un succès. « Les quatre points naturels d’intérêt encerclent la totalité du visage. Les tronies représentent un type ou un personnage particuliers. Enter your mobile number or email address below and we'll send you a link to download the free Kindle App. Introduction et texte de Stéphanie Dulout, « […] comme pour certaines figures des scènes de genre de l'artiste, les traits du modèle sont discrètement simplifiés […]. L'économie réalisée par l'emploi d'un modèle non rémunéré est également non négligeable[55], et aurait pu en partie compenser l'achat de pigments coûteux[56]. […] Since Vermeer continued to employ without reserve this pigment even in the last few years of his life when he faced a dramatically deteriorating financial situation due to the war with France, it may be that his rich Delft patron Pieter van Ruijven covered the cost. From approximately the mid 1660s when it was presumably painted, nothing was known of the Girl with a Pearl Earring until it was sold in 1882. Les questions de l’équipe scientifique. Such earrings were currently fashionable in Holland, as we see in paintings by Van Mieris, Metsu and Ter Borch. Elle fixe le spectateur de ses yeux en coin, et semble s'adresser à lui de sa bouche entrouverte, aux lèvres rouges et pulpeuses[3]. Leurs différences notables, notamment dans le choix des couleurs et de la vivacité de l'éclairage, pourraient également accréditer l'idée d'œuvres complémentaires[63], et correspondre aux deux tronies considérées comme des « pendants » (« weerge ») aux no 39 et 40 du catalogue de la vente Dissius de 1696[10]. Ce fut une période exceptionnelle pour sa riche production picturale. Pour cela, Vermeer a utilisé un mélange de céruse[112], d'ocre jaune, de vermillon[113]. L'arrière-plan est neutre, presque noir. Read honest and unbiased product reviews from our users. « La technique picturale de Vermeer a été particulièrement bien étudiée sur ces deux tableaux lors de leur récente restauration en public organisée au musée Mauritshuis de La Haye. Certains auteurs ont d'ailleurs la quasi-certitude que Vermeer a pris une de ses filles comme modèle, la grande majorité des femmes apparaissant dans ses peintures étant son épouse, ses filles ou sa belle-mère[53],[Note 2]. « Il est difficilement concevable que Maria ou sa plus jeune sœur Elisabeth aient été portraiturées dans. Autre influence italienne possible, celle de Raphaël et de son Portrait de Bindo Altoviti (vers 1515), tant par la pose du modèle[40] que par la couleur de l'arrière-plan – celui de La Jeune Fille à la perle devant initialement être d'un vert sombre assez similaire[41]. Ce n'est qu'à partir de la seconde moitié du XXe siècle qu'elle est désignée en référence à l'attribut du turban (« Jeune Fille au Turban » en 1952 et 1974, chez deux auteurs différents). La pose singulière et le regard « par-dessus l'épaule » de La Jeune fille à la perle évoquent une autre toile de Vermeer représentant une jeune femme en buste, le Portrait d'une jeune femme, actuellement conservé au Metropolitan Museum of Art de New York[78]. Ceci fait ressortir par contraste le modelé du visage[95], et donne l'impression d'une peau plus claire encore[73], tout en créant une sensation d'isolement du personnage[96]. ». Cette reconnaissance est pourtant relativement récente puisque la toile a été oubliée plus de deux cents ans, jusqu'à ce que le collectionneur d'art Arnoldus Andries des Tombe la redécouvre, et la lègue en 1903 au musée du Mauritshuis, à La Haye aux Pays-Bas. Le tableau est signé . Ces recherches infirment donc l'idée selon laquelle le modèle serait une servante officiant dans la maison du peintre, légende popularisée par le roman de Tracy Chevalier. « Alors que la renommée durable de Vermeer, « Son turban est fait de tissu bleu et jaune, ses lèvres sont rouges - les trois couleurs primaires encore. Il est difficile de savoir pour qui cette œuvre a été réalisée[14]. Ce point brillant est composé de deux petites taches rose pâle de peinture posées l'un sur l'autre. Johannes Vermeer was the master of light. Histoire de l’art – Johannes Vermeer – La jeune fille à la perle. Mais elle est fascinée par le génie du maître. Sur les conseils de son ami avocat, le haut fonctionnaire et homme politique Victor de Stuers qui pense qu'il s'agit d'un tableau de Vermeer[21], le collectionneur d'art Arnoldus Andries des Tombe achète aux enchères pour seulement deux florins et trente cents une toile sale et non signée. Ce qui frappe d'emblée est le mouvement de la jeune fille qui se retourne et regarde le spectateur par-dessus son épaule. », « Le point de vue du spectateur se situe au niveau des yeux du modèle. La Jeune fille à la perle garde une part de son mystère : on ignore toujours qui elle était, si toutefois elle a réellement existé. Entre eux naît une forte intimité et il lui demande de poser pour lui. 5 Pages • 1787 Vues. Your recently viewed items and featured recommendations, Select the department you want to search in. La semaine prochaine, nous allons parler Vermeer avec mes élèves. La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier Séance 5: Etude de la structure de l’œuvre, Etude de la notion de temps. En 1995, le Mauritshuis lui-même avait entériné cette appellation, désormais généralisée[12]. Quant au jaune du tissu pendant sur l'occiput de la jeune fille, il est réalisé principalement à partir d'ocre naturel jaune mélangé à de la céruse[108]. Certains chercheurs pensent également retrouver le même modèle dans L'Art de la peinture et La Dame au collier de perles[49]. Depuis cette date, le tableau y est toujours conservé et exposé. Ce choix est tout à fait inhabituel chez Vermeer[97], accoutumé aux scènes d'intérieur où le personnage se détache devant un mur clair, à dominantes blanches, comme dans La Laitière (1658-1661) ou La Dame au collier de perles (1664)[98]. ». La jeune fille à la perle (French Edition) Sauf mention contraire, ces informations proviennent du site du Mauritshuis. La célébrissime "Jeune fille à la perle" de Johannes Vermeer a retrouvé La Haye, après deux ans d'exhibition dans les plus beaux musées de la planète, et l'âge d'Or néerlandais dans un Mauritshuis rénové qui rouvre au public la semaine prochaine. Si le tableau révèle une influence certaine de l'art du portrait italien, il appartient surtout au genre pictural des tronies, études de caractères typiques de l'art des Provinces-Unies du milieu du XVIIe siècle. Technical perfection can create an emotional impact on the viewer, but it is not aesthetic. their daughter Magdalena van Ruijven, and Jacob Dissius, Delft, 1681-1682; (?) « Vermeer possédait une telle maîtrise de la technique picturale qu'il pouvait duper le regard du spectateur et lui faire croire que la toile n'est qu'une fenêtre à travers laquelle on peut voir directement ls leiux qu'il peint, comme s'ils étaient réels. », « Le regard que la jeune fille lance par-dessus son épaule, au moment précis où le spectateur l'aperçoit, constitue l'essentiel du tableau. Concernant le modèle, on ignore si la jeune fille représentée est une simple femme de Delft, une servante de la famille, ou une des filles de Vermeer. Enfin, l'entreprise Bic a demandé à un artiste de la reproduire lors d'un concours artistique afin de promouvoir ses stylos à bille[157]. « L'un de ses protecteurs était Hendrick van Buyten, un boulanger auquel l'aristocrate français Balthazar de Monconys avait rendu visite en 1663 au cours de son séjour à Delft. The piece may also be the product of Vermeer’s imagination. « Il est impossible d’identifier une raison particulière pour expliquer l'aspect actuel de l'arrière-plan. It is no wonder that people are enraptured by the glow of her innocent, exquisite gaze. Les plis et replis complexes […] ont été entièrement supprimés pour des raisons de simplicité. Maria was born around 1654 and would have been 13, 15, and 16 if the paintings in question are dated 1667, 1669, and 1670, respectively. Jeune fille à la perle : de nouvelles analyses révèlent les secrets du tableau de Vermeer 4 Des scientifiques ont mis en évidence de nouveaux détails dans le chef d’œuvre de Vermeer et ont découvert comment le peintre avait réalisé le tableau. Parmi ceux-ci se trouvent le portrait, ainsi qu'un sous-genre propre aux Provinces-unies, la tronie, auquel La Jeune Fille à la perle appartient[35]. La Jeune Fille à la perle (en néerlandais : Meisje met de parel) est une peinture à l'huile sur toile réalisée par le peintre néerlandais Johannes Vermeer vers 1665.Ce tableau de moyenne dimension est un portrait en buste d'une jeune femme anonyme — peut-être l'une des filles de Vermeer — portant une perle à l'oreille ainsi qu'un turban sur la tête. Le confinement ne nous arrêtera pas ! Récemment, le tableau a fait l'objet de déplacements lors d'une exposition itinérante dans le monde entier, à l'occasion des travaux de réhabilitation du Mauritshuis qui ont duré deux ans jusqu'au 27 juin 2014[160] et intitulée « Vermeer, Rembrandt et Hals : chefs-d'œuvre de la peinture hollandaise du Mauritshuis »[161]. De manière générale, les historiens de l'art reconnaissent un contexte bien documenté et bien décrit[149]. ». Read La jeune fille a la perle book reviews & author details … L'œil gauche dessine avec la perle une ligne de force de l'œuvre[121], et met en valeur le regard de la jeune fille, qui s'adresse directement au spectateur[122]. Dans chaque partie, les ouvrages et les sites Internet consultés sont classés selon l'ordre alphabétique des auteurs. C'est dans cette partie ombrée que se détache le scintillement des reflets du pendant d'oreille. ». She was portrayed as a very unpleasant individual. Pourtant, elle demeure un symbole ambigu[136] qui peut perdre, en tant que bijou, de son caractère pur pour renvoyer à « la vanité des choses humaines et des désirs »[137]. Pour cela, se reporter à la colonne, Le premier à avoir exposé la théorie selon laquelle Vermeer aurait eu recours à la, « la qualité esthétique ne peut pas être expliquée techniquement. Since Vermeer continued to employ without reserve this pigment even in the last few years of his life when he faced a dramatically deteriorating financial situation due to the war with France, it may be that his rich Delft patron Pieter van Ruijven covered the cost. Les résultats d’un examen technique approfondi de La Jeune Fille à la perle de Johannes Vermeer (vers 1665) seront annoncés demain, donnant un nouvel aperçu de la façon dont l’artiste néerlandais a peint l’une des œuvres d’art les plus célèbres au monde. […] Puisqu'on sait que Vermeer a continué à utiliser généreusement ce pigment même dans les dernières années de sa vie, alors qu'il connaissait une situation financière de plus en plus mauvaise dans le contexte de la guerre avec la France, il est probable que son riche mécène Delft Pieter van Ruijven en ait lui-même assumé le coût. De même, et en dépit de la présence de la célèbre Leçon d'anatomie du docteur Tulp de Rembrandt ou de la non moins réputée Vue de Delft de Vermeer, la toile constitue l'argument essentiel des sites de tourisme pour inciter à la visite du Mauritshuis[148]. Une partie des informations qui suivent proviennent des recherches effectuées par. The only collector of Vermeer's paintings who may properly be called his patron was Pieter Claesz. Par exemple, durant l’été 1994, deux célèbres tableaux de Vermeer, « Certains détails caractéristiques de la technique de Vermeer ont également été révélés, tel un petit reflet de lumière près de la commissure gauche de ses lèvres. L'art de cette période subit néanmoins la forte influence du calvinisme néerlandais, qui proscrit la représentation de thèmes religieux en voulant se limiter à l'étude de la parole de Dieu[34]. J’ai lu « La jeune à la perle » peu de temps après avoir visité la belle exposition Vermeer au Louvre et il me semble que je pouvais difficilement être dans de meilleures dispositions. ». « Puisqu'on sait que Vermeer a continué à utiliser généreusement ce pigment même dans les dernières années de sa vie, alors qu'il connaissait une situation financière de plus en plus mauvaise dans le contexte de la guerre avec la France, il est probable que son riche mécène Delft Pieter van Ruijven en ait lui-même assumé le coût. « La Jeune Fille à la Perle » appartient au genre Tronies, du mot néerlandais qui signifie visage, un genre distinctif de la période de l’âge d’or de la peinture néerlandaise dans les provinces unies au milieu du XVIIème siècle (1600-1700). Pour composer une œuvre aux jeux de lumière très fins et doux[89], Vermeer emploie une palette d'à peine plus d'une dizaine de pigments[90]. », « Il n'est pas étonnant que les gens tombent en extase devant la lueur de son regard si innocent et exquis. En 1994, il bénéficie d'une restauration qui permet de mieux en apprécier la qualité mais aussi de comprendre plus précisément la technique employée par Vermeer. », « Rembrandt s'était déjà lui-même utilisé ainsi que d'autres membres de sa famille en tant que modèles pour des rôles historiques, et de tels modèles étaient encore mieux adaptés aux scènes de genre. Il s'agit d'un procédé optique d'aide au dessin, permettant de projeter l'image d'un modèle sur une surface plane, où elle apparaît toutefois plus petite et à l'envers. À côté de l'école caravagesque d'Utrecht, certains historiens d'art évoquent même une « culture du caravagisme de Delft », tant cette tradition picturale s'est intensément propagée dans la ville de Vermeer[37]. Ainsi, lors de la réouverture du musée après deux ans de travaux, les journaux peuvent annoncer qu'« il suffit de dire qu'il abrite La Jeune Fille à la perle de Vermeer pour qu'aussitôt tout le monde sache quel musée extraordinaire [il] peut être »[146], ou bien s'exclamer : « c'est officiel ! Her outsize pearl earring is a perfect symbol for light and dark (chiaroscuro), as is her illuminated image against the dense black background. Par ailleurs, le portrait hollandais de cette époque témoigne d'une forte influence de l'Italie, qui correspond notamment à la diffusion du caravagisme dans les Provinces-Unies à la faveur des voyages des peintres hollandais. J’observe ébahi… Vermeer a utilisé trois pigments pour cette zone sombre : de l'indigo (produisant le bleu du même nom), de la gaude (produisant du jaune)[99] et du noir animal, appelé aussi « charbon d'os »[100]. Séquence II. Elle propose ainsi d'y voir une allégorie de la peinture[143] jouant avec les éléments essentiels qui définissent celle-ci : les trois couleurs primaires[Note 9] — rouge pour les lèvres, bleu et jaune pour le turban[144] —, la lumière, et l'obscurité[145]. L'œuvre tombe dans un oubli de près de deux siècles, avant de réapparaître lors de la vente Braams, à La Haye, en 1881. The title given by the Mauritshuis where the painting is housed is : « Meisje met de parel ». Même s'il reconnaît les similitudes entre les deux toiles, Albert Blankert par exemple considère que le tableau de New York a été réalisé vers 1672-1674[84], sur la foi notamment du rendu des étoffes, caractéristique selon lui de la dernière manière du peintre, avant sa mort en 1675. C'est en référence à cet attribut exotique que l'œuvre a d'abord été désignée comme La Jeune Fille au turban[4]. As no real pearl of this size has been documented, Vermeer’s model likely wore a glass drop varnished to look like a true pearl. Cela est illustré ici dans la douceur du visage de la jeune fille et les reflets de lumière sur ses lèvres humides. La Jeune Fille à la perle est une peinture à l'huile sur toile réalisée par le peintre néerlandais Johannes Vermeer vers 1665.