La meilleure citation de Boris Vian préférée des internautes. Il possédait un talent capable de rivaliser avec celui de son fils Boris[60]. Ce qui lui aurait permis de lutter contre la médiocrité et « […] d'être propriétaire de toutes les œuvres du monde entier et d'interdire d'enregistrer toutes les mauvaises[242]. Boris soutient le bebop ce qui ne l'empêche pas d'aimer le jazz traditionnel, notamment celui de Duke Ellington[140]. C'est la voiture qui lui a coûté le plus cher et qui lui a donné le plus de peine. Cette adaptation ne recueille ni l'assentiment du public[122], ni celui de la critique[123] qui n'épargne ni les actrices[124], ni l'auteur dont le critique le moins malveillant, Georges Huisman, écrit : « Tirons un trait sur cette première pièce et attendons celle que son invention doit nous donner[125]. ». La meilleure citation de Boris Vian préférée des internautes. Il a souvent utilisé d'autres pseudonymes, parfois sous la forme d'une anagramme, pour signer une multitude d'écrits. Mais il règle encore ses comptes avec Raymond Queneau auquel il en veut toujours d'avoir le premier dénoncé les excès de l'épuration au sein du Comité national des écrivains[92] ». »[303]. Serait-il troupier? Mais purement à titre préventif : peu de programmateurs auraient songé à diffuser la chanson. Voir plus d'idées sur le thème boris vian, litterature, musiciens de jazz. Raymond Queneau, qui est aussi un admirateur de van Vogt, appuie les propositions de Boris qui signe deux contrats chez Gallimard pour la traduction des deux premiers titres du Cycle du Ā[note 15],[179]. Avec des sonorités anglo-saxonnes, le disque se vend jusqu'aux Pays-Bas. Les deux époux se lancent dans l'écriture de scénarios pour rire, et, croient-ils pour faire de l'argent. Ses chansons, très nombreuses, et dont la liste est difficile à établir, car toutes n'ont pas encore été publiées, ont été chantées notamment par Jacques Higelin, Joan Baez[299]. Jean demande à Boris de lui faire un livre dans le genre de Tropique du Cancer de Henry Miller, qui plaît beaucoup. Boris Vian. Les rumeurs les plus folles courent : Yves Montand, Martine Carol, Gaby Andreu, Juliette Gréco, Josette Daydé, Simone Sylvestre, Dora Doll feraient partie de la distribution[126]. L'écriture est une rituelle obligation du loisir, avec des jeux très raffinés, ou des jeux de collégiens comme ceux du Cercle Legateux, monté par Alain et Boris qui en ont rédigé l'acte fondateur le 26 mai 1941[55]. Toutefois, sa bibliographie reste très difficile à dater avec précision, lui-même ne datant pas toujours ses manuscrits. Plusieurs de ses contemporains le considèrent comme un « anarchiste », tel Jean-Paul Sartre, pour qui Vian « était un anarchiste »[270] ou Jimmy Walter, qui l'estime être un « anarchiste passif »[271]. Le 31 janvier 2020, la ville de Ronchin (Nord) propose un hommage exceptionnel à Boris Vian, en invitant à l'Auditorium Bruno Coquatrix, le trompettiste et chanteur Éric Luter (fils du clarinettiste Claude Luter, ami de Boris Vian) et son quintette qui interpréteront ses chansons et des standards de jazz qu’il aimait et qu’il a été l’un des premiers à jouer en France[352]. Qui l'aurait cru ? Couple fusionnel et passionnel, Michelle et Boris partagent tout. Les feuillets des Cent sonnets, du Conte de fées à l’usage des moyennes personnes et de Trouble dans les andains permettent de comprendre combien sont liés écriture et humour dans cette expérience familiale de la littérature destinée à n’amuser que les proches et les voisins. Retrouvez toutes les phrases célèbres de Boris Vian parmi une sélection de + de 100 000 citations célèbres provenant d'ouvrages, d'interviews ou de discours. Leur nombre pour cette même exposition varie selon les sources. » L'affirmation se discute peut-être, mais c'est le titre de l'exposition de peinture sur laquelle Boris Vian travaillait en juin 1946. Embauché à l'Association française de normalisation, il y découvre la vie de bureau. Les modifications apportées par l'auteur au dernier quatrain litigieux, sur les conseils de Marcel Mouloudji n'ont donc eu aucun effet[162]. Cette Galerie est située dans une annexe de la NRF, au 17 rue de l'Université. C'est une connexion artistique et spirituelle qui unit les deux artistes. Boris Vian vient de quitter son épouse Michelle Léglise, mère de ses deux enfants, Patrick en 1942 et Carole en 1948, et il vit difficilement de traductions dans une chambre de bonne, au 8, boulevard de Clichy où il s'installe dans un inconfort total avec Ursula, qu'il surnomme « l'Ourson »[154]. La Brasier est même invitée à son mariage : c'est dans cette voiture que les époux Vian-Kübler trônent pour le discret carton de faire-part[194]. Ainsi, Noël Arnaud dans les Vies parallèles de Boris Vian, et Claude J. Rameil qui ont fait des recherches très poussées, ne donnent pas les mêmes dates que les proches de l'auteur sur l'année de publication de certaines œuvres, notamment les Cent sonnets. La villa est louée à la famille Menuhin avec laquelle les Vian ont d'excellents rapports, les enfants jouent avec leur fils Yehudi Menuhin qui est un prodige et qui invite la famille Vian à venir l'écouter à Paris en concert[22], ce qui ravit Yvonne. Par la suite, il va réellement déposer un brevet pour une invention qui ne sera jamais appliquée : celle d'un procédé d'éclusage des canaux, consistant à « arrêter le canal à 10 km de son aboutissement et à transporter le navire au-delà sur chariot et rails[237] ». Tous deux espèrent un succès sans précédent. Au-delà d'un refus de l'engagement relevé par tous les biographes de Vian, leur point de vue n'est pas non plus uniforme, certains insistant sur l'originalité de ses prises de position, d'autres sur leur violence. Né le 10 mars 1920 à Ville d'Avray, Boris Vian aurait fêté ses cent ans le 10 mars 2020, Enfant de la guerre, issue d'une famille déchirée et orphelin de père à 17 ans, il trouve rapidement refuge dans son amour pour les lettres, la musique jazz... mais également pour les femmes. C'est aussi dans ces caves que Boris retrouve ses amis les plus proches Jean-Paul Sartre (le Jean Sol Partre de L'Écume des jours), Simone de Beauvoir (la Duchesse de Bovouard de L'Écume des jours), le peintre Bernard Quentin et surtout Raymond Queneau qui dirige chez Gallimard la collection La Plume au vent et qui compte y insérer Vercoquin et le Plancton après quelques retouches. Grâce à un vieux sellier rencontré chez les « Casseurs de Colombes », Boris avait fait refaire entièrement l'intérieur du véhicule qu'il a continué d'entretenir alors qu'il possédait aussi l'Austin-Healey, puis la Morgan. Toutefois, les actes d'état-civil montrent que son nom de famille est Ravenez : Les Vian habitent le chalet du haut « Le Costil » situé dans la vallée du Hubiland. » L'enquête de l'hiver 1944-1945 tourne court. Le Bon Dieu. ». Boris y vient avec ses amis, et après la fermeture des Lorientais, la même population se retrouve au Tabou, au 33 rue Dauphine, où viennent également des intellectuels : Maurice Merleau-Ponty, dont Boris Vian écrit, dans le Manuel de Saint-Germain-des-Prés, « qu'il contribua à entretenir la confusion sur le sens du terme existentialisme dans le faible cervelet des pisse-copie[81] », Jacques Prévert[78], des journalistes que Vian surnomme les « pisse-copie » et des artistes comme Juliette Gréco, Marcel Mouloudji[82] ou Lionel Hampton[83]. Queneau venait juste d'écrire l'avant-propos de L'Arrache-cœur dans lequel Vian le fait apparaître sous les traits d'un joueur de baise-bol avec son nom en anagramme : Don Évany Marqué, en réponse à une autre anagramme inventée par Queneau pour coiffer un poème hétérogrammatique construit sur les douze lettres de son nom (Don Évané Marquy)[116]. C'est dans l'opulence que naît le 4 mars 1897[9] leur fils Paul, qui épouse le 3 décembre 1917[10], Yvonne Ravenez[11] de huit ans son aînée, fille du riche industriel Louis-Paul-Woldemar Ravenez[note 5]. Michelle Vian, née Michèle Léglise, est une traductrice et poétesse française, née le 12 juin 1920 à Bordeaux (Gironde) et morte le 13 décembre 2017 (à 97 ans) à Paris . La rigueur de Vian se retrouve dans les innombrables didascalies qui indiquent la direction dont il ne faut pas s'écarter. Dans ce collège, on retrouve d'autres célébrités comme Jean Dubuffet, Joan Miró, Max Ernst, Marcel Duchamp, Eugène Ionesco, Noël Arnaud, René Clair, François Caradec[159]. » Si les frères Vian ont drainé le Tout-Paris au Tabou, si l'on surnommait Boris « le Prince du Tabou »[76], à partir de 1947, Boris ne participait que très rarement aux bacchanales qui comportaient l'élection de « Miss Vice » et autres fantaisies. Dès le début du XVIIIe siècle, la famille Vian est installée à Gattières, aujourd'hui dans le département des Alpes-Maritimes, à l'époque paroisse du Comté de Nice, qui par le traité de Turin du 24 mars 1760, sera cédée au royaume de France dont elle est séparée par le fleuve Var par Charles-Emmanuel III, roi de Sardaigne, duc de Savoie et prince de Piémont de 1730 à 1773. » qui y montrait ses propres aquarelles en compagnie d'auteurs prestigieux classés par ordre alphabétique, commençant par Apollinaire et se terminant par Vian, auteur alors inconnu mais dont le nom figurait sur les cartons d'invitation[100]. un impuissant, c'est comme une … De vos livres. Par exemple Les Fourmis sont le titre choisi en 1949 pour éditer aux éditions du Scorpion Les Lurettes fourrées qui parurent finalement en chapeau de l'édition posthume de L'Herbe rouge chez Jean-Jacques Pauvert en 1962 (Le Rappel, les Pompiers, Le Retraité) selon le choix de François Caradec[307]. Elle l'a vu écrire ses dix romans, une soixantaine de nouvelles, d'innombrables poèmes, chroniques, critiques de jazz. C'est là que Boris et ses frères montent leur première formation : L'Accord jazz à partir de 1938[31]. Il suit les classes préparatoires des grandes écoles scientifiques du lycée Condorcet, est admis en 1939 au concours d'entrée à l’École centrale[35], où il obtient son diplôme d'ingénieur en 1942[36]. L'Écume des jours en particulier, avec ses jeux de langage et ses personnages à clef, est passé à la postérité. Mais comme Zizi Jeanmaire refuse de les chanter, Vian déclare : « On peut vous refuser une chanson, mais peut-on vous empêcher de la chanter[161] ? Elle est hébergée chez un ami de son père, le diplomate américain Dick Eldrige, qui habite rue Poncelet où Boris vient lui rendre visite selon les règles des convenances[152]. Le père de Boris aménage alors la maison du jardin pour les siens et loue leur villa à la famille Mehuin. Il s’intéresse à la « Pataphysique » sous l’influence d’Alfred Jarry (1873-1907). « […] on était maître de son art ou on n'était qu'un grouillot. Pour l'ingénieur Vian, admiratif d'une machine qu'il juge inusable, la Brasier reste une machine incomparable. C'est plutôt vers lui que j'allais, mais en copain vous savez: j'étais tellement oie blanche ! Il rédige Physicochimie des produits métallurgiques, 160 pages, abondamment illustré de graphiques et de dessins techniques, écrit en collaboration avec les élèves du même cours parmi lesquels se trouve Jabès. Le livre est dédié à Michelle et Queneau, qui trouve Vian très en avance sur son temps, espère beaucoup puisque Jean Paulhan s'est en quelque sorte engagé[89]. Boris est très déçu, d'autant plus qu'il compte quitter l'AFNOR. Mais là où Vian se démarque profondément de ce qui pourrait passer pour une allégeance surréaliste, c'est dans l'expression vitale d'un individualisme que rien ne saurait ébranler[258]. Les exégètes de son œuvre situent parfois ses premiers écrits en 1939, date incertaine puisque l'œuvre de Vian, ses notes, ses ébauches, sa correspondance et ses articles non publiés sont rarement datés, ce qui a obligé ses bibliographes d'origine, Noël Arnaud et Claude Rameil, à augmenter sans cesse leurs premières publications après de nouvelles découvertes[55]. La Maison pour tous Boris Vian est située à Montpellier[365]. Cette production exceptionnelle ne peut être comparée qu'avec un seul écrivain de sa génération : Daniel Boulanger (1922)[304]. Les copains de quartier (parmi lesquels se trouve le futur ministre François Missoffe) rejoignent les Vian[30]. La plupart sont datées de 1940-1941, la dernière date figurant sur une chemise est le 21 août 1943[58]. Vian considère que cela n'a aucune importance si le titre du livre ne correspond pas à son contenu, parce que de toute façon, les gens ne l'ont pas encore lu[251]. Marc Lapprand en a analysé vingt-sept, mais il y en a d'autres. Boris Vian naît dans la région parisienne à Ville-d'Avray le 10 mars 1920. En 1946, elle tape pour lui L'Écume des jours. De son côté, Gilbert Pestureau décrit Vian comme un « libertaire, individualiste forcené et désengagé viscéral, dans ce grand emballement, déballage et chambardement des années 1944 à 1950 […] Toujours il veut démystifier, refuser l'esprit de sérieux, ne pas être agent de l'Histoire, mais réagir contre tout ordre par un individualisme à la fois épanoui et critique »[264]. Lui-même très infidèle, alors que chacun vivait jusque-là une vie « hors mariage », Boris est très amer et fait « davantage grief à sa femme qu'au percepteur[150]. Dans les règles de l'association, on lit : « les membres femelles ne devront pas toucher le zizi ». Nous inclinait à cette datation le caractère encore un peu gauche, quasi puéril, de la graphie vianienne des six sonnets composant la section Le Ballot et surtout l'initial sonnet du cycle Le Lycée. Ces jeux de société ne sont encore qu'une incitation à l'écriture. Le centenaire est l’occasion d’une relecture de l’ensemble des créations de l’homme de lettres, à la fois dans sa globalité et sa singularité », écrit Alexia Guggémos dans l'introduction du livre anniversaire du centenaire, Boris Vian cent ans, paru en novembre 2019 aux éditions Prisma Heredium[236].